jeudi 11 juillet 2013

Du soleil...

Juillet a rapporté le soleil. Quel plaisir de se sentir griller en traversant la cour en plein midi, ou de prendre un verre le soir au frais sous les arbres! La campagne sent bon le tilleul!... Allez trêve d'épanchements poétiques, petit tour de jardin. 

Au fond du jardin, la vieille souche ornée de fougères, pulmonaire et lysimaque. L'an prochain, on étoffera peut-être avec un peu plus de cette dernière, sa couleur jaune réveillera ce coin à l'ombre. 


Le parterre "du fond" n'est pas encore très garni, il y a là beaucoup de plantes qui fleurissent seulement en juillet (marguerites, phlox, gaillardes toutes jeunes...). Là encore, l'an prochain, il faudra trouver quelque chose qui fleurisse plus tôt au printemps. Peut-être ancolies et campanules. Mais cette partie du terrain reste humide longtemps, ce qui n'est pas sans poser problème. 




Le parterre d'ombre est, lui, très agréable. Les hostas sont encore en fleur, ainsi que les alchémilles. Là aussi, de légères modifications seront peut-être à apporter. Cela fait trois ans que nous sommes ici, et maintenant que nous nous sommes appropriés les lieux, nous voyons ce qui va et où. C'est ainsi qu'il a fallu faire une croix sur les digitales: aucun des microclimats du jardin ne semble convenir. C'est amusant de se dire qu'il y a des microclimats dans le jardin. Mais entre le pied du garage, sec, ensoleillé et rocailleux qui convient aux euphorbes, et le fond du terrain, qui ressemble à un sous-bois marécageux (j'exagère un peu, c'est vrai), il y a un monde. L'avantage pour le jardinier, c'est de pouvoir multiplier les scènes, les idées, et du coup les ambiances. 


En fin de journée, j'aime le jeu d'ombres avec le pommier. C'est un endroit très agréable pour faire une pause quand le soleil cogne et qu'il faut pourtant tondre ou désherber le potager. 



 Le potager se porte bien, après un printemps difficile qui me laissait croire que rien ne pousserait. Les tomates sont prometteuses cette année. Pas très bien taillées, c'est vrai (il y a encore quelques progrès à faire sur ce point), mais elles portent déjà de nombreux fruits.


 Côté aromatiques: camomille, mélisse et bourrache. Je trouve cette association bleu-vert-blanc assez réussie, cela fleurit le potager.


 Les courgettes ont profité de la pluie de juin et du soleil de ces derniers jours. Si les aubergines sont chétives, celles-ci s'annoncent nombreuses et énormes!

 Les bettes à cardes rouges poussent aussi très bien. Elles sont moins délicates que les épinards (qui n'aiment pas trop le soleil, je crois) et les remplacent avantageusement: quiches, vapeur, gratins... On m'a dit que dans la région de Nice on en consommait beaucoup: il faudra trouver des recettes!






La production de fraises s'essouffle un peu, les groseilles sont déjà passées à la casserole (à confiture), mais les framboises et le cassis ont pris le relais, et nous en sommes déjà à la deuxième tournée de rhubarbe. 






 En remontant vers la maison, un coin très agréable le soir, à l'ombre du weigelia   (bon, en faisant abstraction des tranchées laissées par les taupes!) 




 Pour l'instant, dans le parterre du pignon, RAS, c'est un peu la période de transition. Ail, iris et campanules sont défleuris. Là encore des projets pour l'année prochaine: amender le sol, et réorganiser l'ensemble, pour avoir des fleurs de façon plus régulières. En tout cas, on retient la coquelourde, aux jolies fleurs roses et qui a le bon goût de fleurir début juillet. 












Côté rue, les rosiers sont enfin en fleurs! Mais un peu malades. Le parterre est un peu dense, et l'air ne circule pas assez. Devinez? L'an prochain encore des modifications à apporter! Là, cela s'impose si l'on ne veut pas voir les rosiers comme ça tous les ans. 

Pas de doute en tout cas... le début du mois de Juillet est un des meilleurs moments de l'année au jardin: fleurs, fruits légumes...  
































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