En février, le jardin prend des allures de petite Sibérie. Le samedi 4 février (date des clichés), il a fait près de -19°C!!! Cela n'est pas sans conséquences sur les arbustes, qui, pour les plus jeunes, se retrouvent grillés dès le dégel. Cette année, ils ont été encapuchonnés dans des housses de protection.
Avril, est déjà bien avancé, les tulipes noires donnent déjà quelques signes de faiblesse. Il aurait peut-être fallu les associer avec autre chose que le seul myosotis... Des giroflées? je me tâte... il faut voir ce que pourrait donner le mélange noir et orange.
Avril toujours... Le cerisier et les pommiers ont déjà défleuri, mais le climat très humide interdit pour l'instant de passer la tondeuse (et un peu de flemme aussi!). Tant pis, les abeilles disent merci pour le pissenlit et les pâquerettes!
Les Saints de glace sont passés, les tomates prennent place au potager. On les accompagne d’œillets d'Inde. Impossible de vérifier si ça a marché: le printemps et l'été ont été tellement humides que les tomates ont vite viré de l’œil, une hécatombe. A la fin de l'été, elles ressemblaient à des bonsaïs : semaine après semaine, il fallait tailler pour ne conserver que ce que le mildiou avait épargné. On a quand même réussi à manger quelques fruits.
Pour l'heure, le potager se prépare. Bientôt des salades, et la perspective de quelques tisanes "maison" avec la mélisse et la camomille. Pour le reste, les récoltes ont été assez décevantes: le panais n' a jamais levé, les aubergines ont été tardives (mais est-ce une région pour les aubergines?), et même les potimarrons ont été d'un rendement assez faible.
Mai apporte son lot de belles journées: le pignon est fleuri de lupin, iris, ail et ancolie. Le mélange, qui va du bleu pâle au violet en passant par le mauve, fonctionne assez bien, je trouve.
Autre association plutôt réussie, un mélange d'ancolies, de géranium vivace et d' heuchère, en attendant les roses et la lavande.
Je passe sur les six derniers mois: les travaux importants dans la maison limitent les sorties au jardin. En décembre, il neige encore! Quelques pointes à -9°C, le jardin s’endort, les oiseaux retrouvent le chemin de la mangeoire. Depuis il fait doux, mais très humide, et la proximité d'un étang à côté du jardin transforme le terrain en marécage.
2013 s'annonce riche en projet: s'occuper des poiriers plantés en novembre, agrandir le potager pour le rendre plus facile d'accès et d'entretien... entre autres choses. En attendant, je feuillette les catalogues des grainetiers, ça donne des idées et ça fait passer le temps.
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