ceux du jardin

Voici quelques clichés d' animaux qui fréquentent le jardin, l'hiver est vraiment la période idéale pour les observer, quand ils s'approchent des maisons pour profiter des mangeoires (et le jardin n'en manque pas!). Les photos ne sont pas de moi (j'aimerais bien), mais on peut les trouver, pour la plupart, , sur le site suivant: http://tifaeris.wordpress.com/ . 

L'écureuil est très amusant à observer en automne! le cliché le représente bien tel qu'on peut alors le voir trottant dans le gazon, sous les pommiers, peut-être à la recherche de fruits. Il loge sans doute dans les hêtres de la parcelle d'à côté. Le grand bouleau lui sert de marchepied vers ces arbres. De l'autre côté du terrain, le jardin du voisin regorge de noix et de noisettes. 

En voici un qu'on ne peut pas manquer! Certes, il s'en prend aux rares cerises, mais après le passage de la tondeuse, une volée de merles écument le jardin à la recherche de vers. C'est un mal pour un bien. Et il faut avouer que le mâle ne manque pas d'élégance, en costume noir et bec jaune vif.

Dans la catégorie des chapardeurs, en voici un dont on se passerait. Outre, le fait que le sansonnet loge dans une gouttière (avec les inconvénients qui s'ensuivent), on le surprend plus souvent que le merle dans le cerisier! 

Celui- ci non plus ne manque pas d'élégance! Et comme ses congénères ailés, le geai débarrasse le jardin des insectes qui pourraient y sévir.

D'ailleurs, dans la catégorie des petits monstres pourfendeurs d'insectes, la mésange bleue n'est pas en reste. C'est une habituée du jardin, elle y a ses quartiers puisqu'elle niche dans les cabanes qui y sont installées. Quand on se promène à proximité, c'est très amusant d’observer le petit manège de la mésange qui s'agite dans les pruniers pour faire diversion et nous éloigner du nid.

La mésange charbonnière aussi met un peu de couleur en hiver du côté des mangeoires. 

 

Plus rare, mais observée sur une mangeoire l'hiver dernier, la mésange nonnette. Très classe avec sa calotte noire et son trait blanc sur les joues!

Quant à lui, il abonde! On le reconnait aisément! et il pille les mangeoires: les moineaux et les mésanges passent une partie de l'hiver à se chamailler pour les graines. 

J'ai un faible pour celui-ci! Le rouge-gorge est moins assidu aux mangeoires, mais il lui arrive de braver sa peur pour nous suivre dans le potager, quand on gratte la terre. J'imagine qu'il y fait une orgie de bestioles. Un précieux auxiliaire!

On a un peu moins vu les chardonnerets cette année, mais en septembre 2011, ils se régalaient sur des tournesols oubliés. 

 

Le pic vert ne loge sans doute pas dans le jardin, mais il s'y nourrit, comme le merle, après le passage de la tondeuse, des vers du gazon. Il n'est de toute façon jamais bien loin, et on l'entend souvent cogner contre les troncs d'arbres.

  

On ne peut pas dire que corneille soit un hôte avenant... Mais je suppose que sa présence dans le jardin est bonne à quelque chose, ne serait-ce qu'à nettoyer le gazon des dernières vieilles pommes qui achèvent de tomber. 

Je termine cet aperçu des habitants du jardin par la couleuvre à collier. Entre l'étang derrière et le ruisseau côté rue, l'eau et les hautes herbes font sans doute son bonheur. J'ignore si elle habite à proprement parler le jardin, mais plus d'une a traversé le terrain! Elle est heureusement inoffensive, en dépit de cet air un peu sévère.