Que de projets!

L'hiver n'en finit pas de traîner ses guêtres dans le jardin. La semaine dernière encore il neigeait. Un petit tour  ce matin pour mesurer ce qu'il reste à faire les semaines à venir. 

Pour l'instant, tout est gris et terne, et ce ciel "bas et lourd qui pèse comme un couvercle" n'arrange rien. les pommiers et les poiriers (ceux-ci fraîchement plantés de l'automne) ont l'air de grelotter. L'année dernière, à cause des gelées et des pluies du printemps, la récolte de pommes a été maigre. Espérons que cette année il en sera autrement. Le vieux pommier suffit à nous approvisionner tout l'hiver: compotes, pommes au four, tartes, et même gelée de pomme aux épices.

Nous n'avons pas encore ôté les voiles de protection des arbustes. Il va falloir le faire. J'ai hâte que la pelouse s'émaille de crocus et de pâquerettes, et se transforme en prairie. 

Le parterre "du pignon" fait pitié à voir: nous n'avons pas supprimé les vieilles tiges. Les échinacées tout secs étaient très jolis dans la neige et le givre, mais ça commence à avoir un air négligé. Bon signe pourtant, les pensées jaune émergent de ce fouillis. Au premier rayon du soleil, il faudra faire sa toilette à la plate-bande pour mettre ce petit monde en valeur. 

Le chat et la souris n'attendent que les giroflées, les myosotis et les tulipes. J'ai laissé ces dernières en place, j'espère qu'elles repousseront. 

Les travaux d'agrandissement du potager ont été commencés à l'automne, puis le gel et la boue sont venus nous couper dans notre élan. Il y a pourtant du travail! Nettoyer, élargir, installer le tunnel pour les mescluns et les radis du printemps, planter un dernier rang de fraisiers. On annonce du soleil la semaine prochaine, promis, je me ferai violence et je ferait une première descente dans le potager. 

En attendant mieux, je feuillette les catalogues des grainetiers et des pépiniéristes: tout est très tentant! Il faudra aussi retourner chez le producteur local (à Dizy-le-gros) pour voir un peu ce qu'il propose comme vivaces et annuelles. C'est lui qui nous a fourni les poiriers: production locale: des arbres adaptés au type de sol et au climat. En tout cas, une chose est certaine, jardiner est une affaire de patience!